Nous voyons de plus en plus d’enfants et en particulier des adolescents souffrir d’une grave dépression, sans réellement comprendre pourquoi. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de Julie, raconté par sa psychologue. C’est donc elle qui s’exprime dans cet article. Julie croyait qu’elle était en échec total et qu’elle ne serait jamais, en mesure de changer quoi que ce soit dans sa vie. Elle a également estimé que toutes ses lacunes étaient de sa faute. Je me suis alors demandé : « Comment une jeune femme comme elle peut penser de manière si négative et être fataliste à ce point ?« La réponse est vite devenu une évidence lorsque j’ai invité ses parents dans une session commune. Je les ai laissé parlé entre eux, comme si de rien était… Ils ont ainsi commencé à discuter des nombreux événements de la vie courante, et les parents insistaient énormément sur la négativité de notre monde actuel. Par exemple, ils ont abordé le sujet de la voiture qui venait tout juste de tomber en panne, et le tarif que le garagiste demandait pour de « simples réparations ». La mère s’est même écriée naturellement, qu’il était « IMPOSSIBLE de réussir dans ce monde si on ne connaissais pas les bonnes personnes, au bon moment ! » Ainsi, je vous invite à réfléchir à ceci. En tant que parents, dites-vous bien que votre propre style de pensée et de dialogue se reflète sur vos enfants, et encore plus quand ils deviennent adolescents.

Comment élever ses enfants en étant optimiste alors ?

Pourquoi vous voulez que votre enfant soit optimiste si vous ne l’êtes pas vous même ? Le Dr Martin Seligman explique que le péssismiste quotidien dans une famille, peut être une habitude bien ancrée dans l’esprit, et avoir des conséquences désastreuses sur vos enfants: humeur dépressive, échec scolaire et problèmes de santé. Et pourtant, de base les enfants ont des habiletés de pensées optimistes naturelles. En effet, ils sont mieux en mesure d’interpréter l’échec, et d’avoir un sentiment de maîtrise personnelle pour ensuite rebondir quand les choses vont mal dans leur vie. Le problème, c’est que les parents sont des contributeurs majeurs à leurs styles de pensées et c’est pourquoi, il est important que respectiez ces cinq étapes suivantes pour assurer des habitudes mentales saines à vos enfants, et bien éduquer ses enfants. Élever son enfant en 5 étapes et avec le sourire : Étape 1 : Soyez optimiste avec vous-même. Ce que les enfants voient et entendent indirectement de vous, les influencent énormément, même de manière inconsciente. Vous pouvez donc apprendre à votre enfant à être – ou à continuer d’être – optimiste en modifiant vous-même votre façon de pensée. Je sais que ce n’est pas facile et que cela ne se produit pas du jour au lendemain. Mais avec la pratique, presque tout le monde peut apprendre à penser différemment sur les évènements de sa même, même vous. Étape 2 : Apprenez à votre enfant qu’il y a un lien entre la façon dont ils pensent et comment ils se sentent. Vous pouvez le faire très facilement, en disant à haute voix, comment vos propres réflexions sur les gens que vous n’aimez pas, crée des sentiments négatifs en vous. Par exemple, si vous conduisez votre enfant à l’école et qu’un chauffeur vous coupe la route, expliquez-lui les raisons de votre énervement. N’ayez pas honte de lui dire, que vous avez eu peur pour vous et pour lui. Cela explique pourquoi vous êtes énervé et mécontent, car vous avez eu tout simplement peur… Étape 3 : Créer un jeu appelé « Attrape des mauvaises pensées » Cela aide votre enfant à apprendre à identifier les pensées négatives, qui voltigent dans son esprit. Ces pensées, même à peine perceptible, influent grandement sur l’humeur et le comportement. Par exemple, si votre enfant a reçu une mauvaise note, demandez-lui : « Alors qu’est-ce que tu t’es dis quand tu as reçu ta note ?« Étape 4 : Apprenez à votre enfant comment évaluer « les pensées automatiques. » Cela signifie apprendre à reconnaître que les choses qu’il se dit à lui-même ne sont pas tout à fait exact. Par exemple, après avoir reçu la fameuse mauvaise note, votre enfant peut se dire qu’il est un échec, qu’il n’est pas aussi intelligent que les autres enfants, qu’il ne sera jamais en mesure de réussir à l’école, etc… Beaucoup de ces « auto-déclarations » ne sont pas exactes, mais ils sont automatique dans cette situation. Étape 5 : Demandez à votre enfant d’inverser le processus de pensée négative Une partie de ce processus implique la recherche de preuve contraire (bonnes notes dans le passé, succès dans d’autres domaines de la vie, etc). Les parents peuvent énormément influencer les modes de pensée de leurs enfants, et ainsi bien élever leurs enfants, notamment en modélisant de simples principes de la pensée optimiste.